A l'heure de la vitesse, du big data, de la consommation de lien social tous azimuts,
Ralentir, s’arrêter même, se poser. Pour écouter, s’écouter, se confronter, revenir à soi, et reprendre l’initiative.
En séance de coaching, la demande des personnes d'être écoutées, de se sentir accueillies, comprises et accompagnées dans les circonvolutions de leurs idées et associations d'idées, est prégnante.
Pour illustrer ce sujet, j'ai choisi cette photographie prise au Square de la rue du Bac
où ma mère nous emmenait en promenade ma soeur et moi, dans les années 60
Si la pensée va vite, sa mise en mots par une expression orale suffisamment riche demande des détours. Au moment de la rencontre avec un professionnel de l'accompagnement, cette demande constitue même un paramètre non négociable du choix de celle ou de celui qui va accompagner.
Le coaching offre ainsi un temps propice à la réhabilitation du dialogue comme pivot de la relation professionnelle, personnelle.
Dans ce rapport au temps très singulier qui s'installe en séance, la créativité reprend sa place. Dans cet espace d’élaboration propice et protégé, les intuitions et aspirations les plus fines peuvent se déployer, se déplier.
Sans censure, sans regard normatif ou jugement.
Avant d’aller vers la concrétisation du changement voulu.
Il est temps alors, un peu plus tard, de contenir, contextualiser, baliser, structurer, les idées produites pour que s'ouvre dans le cadre de cette coopération si singulière entre coach et coaché, une voie vers la mise en place et en acte du changement que l’on veut pour soi-même.